Ce contrat, sur lequel les parties travaillaient depuis "près de deux ans" selon Shri N. Chandrasekaran, le patron du groupe Tata, propriétaire d'Air India, doit se doubler d'une autre commande géante au profit de Boeing, selon des informations de la presse.

Cette intention de commande, qui doit être prochainement finalisée par de premiers versements pour devenir une commande ferme, comprend également un "nombre significatif d'options" pour des appareils supplémentaires à mesure qu'Air India se développe pour devenir "une compagnie de classe mondiale", a déclaré M. Chandrasekaran.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Le montant de la transaction en jeu n'a pas été dévoilé mais le dernier prix catalogue rendu public par Airbus en 2018, jamais appliqués en raison des ristournes consenties, la valorise à plus de 36 milliards de dollars.

Le secteur aérien est un "aspect important de notre stratégie nationale en matière d'infrastructures", passée de 74 à 147 aéroports, a rappelé le Premier ministre indien Narendra Modi, qui a assisté à la cérémonie, de même que le président français Emmanuel Macron.

"L'Inde est à l'aube d'une révolution du transport aérien international", a pour sa part salué le président exécutif d'Airbus Guillaume Faury. L'avionneur dispose déjà d'un centre d'ingénierie dans le pays et s'approvisionne auprès de fournisseurs indiens pour certains composants d'avions.

"Il y a un engagement profond en France pour fournir les technologies les plus efficaces disponibles à l'Inde et pour faire partie de votre stratégie du 'Made in India'", a insisté le président français.

Depuis sa privatisation et sa prise de contrôle en janvier 2022 par le groupe Tata, Air India entend renouveler sa flotte pour répondre à la croissance attendue du marché indien et capter une partie du trafic long-courrier au dépens des compagnies du Golfe, qui assurent la liaison entre l'importante diaspora indienne et leur pays d'origine.

L'Inde est le troisième marché du transport aérien au monde et, selon les prévisions d'Airbus, son trafic aérien devrait connaître une croissance annuelle moyenne de 6,6% au cours des deux prochaines décennies, un rythme presque deux fois plus élevé que la moyenne mondiale.