Entre octobre et décembre, rise a dégagé un bénéfice net part du groupe de 75 millions d'euros (presque autant en francs), soit une division par près de trois par rapport à la même période l'an dernier, a indiqué le groupe dans un communiqué publié mardi.

Le bénéfice d'exploitation (Ebit) a également fondu, passant de 298 à 246 millions, a ajouté Thyssenkrupp.

Pour l'exercice 2022/23, le groupe a confirmé ses prévisions, à savoir une "baisse" de son Ebit, à "un chiffre haut de plusieurs centaines de millions d'euros", contre 2,1 milliards l'an dernier.

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La cause de ces contre-performances est "la normalisation anticipée des prix, particulièrement dans la division Materials Service", dédiée aux matériaux industriels, a-t-il développé.

Cette activité a ainsi vu son bénéfice d'exploitation ajusté plonger à 20 millions d'euros, contre 219 millions à la même période l'an dernier.

Après plusieurs mois d'augmentation, les prix de nombreuses matières premières industrielles, ont baissé en fin d'année.

La division acier, bien qu'elle aussi plombée par la baisse des prix, a su limiter la casse, avec une hausse de 42% de son bénéfice d'exploitation, porté notamment par les fruits de la "restructuration" à l'oeuvre actuellement dans l'entreprise.

"Malgré l'environnement incertain, le premier trimestre a été robuste, grâce à nos mesures de restructuration et à l'amélioration de nos performance", a d'ailleurs déclaré Klaus Keysber, PDG de l'entreprise.

Le conglomérat, qui produit aussi bien des tôles d'acier que des sous-marins, est engagé dans un important plan de réduction des coûts après avoir traversé de fortes turbulences financières.

L'entreprise a déjà supprimé près de 10'000 emplois sur les quelque 13'000 annoncés.