Tirés par la hausse des prix de ses boissons et par une hausse des volumes de bières vendus, les revenus ont renoué avec le niveau d'avant la pandémie, a indiqué mercredi dans un communiqué Heineken. Le brasseur a enregistré un chiffre d'affaires de 35 milliards d'euros (34,3 milliards de francs).
Pour 2023, Heineken prévoit toujours une croissance organique à un chiffre du bénéfice opérationnel, "sous réserve de toute évolution macroéconomique et géopolitique imprévue". "Je suis ravi que nous ayons obtenu de solides résultats en 2022 dans un environnement toujours difficile et volatil", s'est réjoui le PDG du groupe Dolf van den Brink, cité dans le communiqué.
"Nous avons réalisé une croissance équilibrée grâce à une tarification responsable, franchi une nouvelle étape dans notre programme de productivité et continué d'investir", a-t-il poursuivi. Le directeur général a indiqué que les volumes étaient revenus au niveau de 2019.
"Pour l'année à venir, les perspectives économiques mondiales resteront difficiles. Nous continuerons à investir, tout en restant disciplinés sur les prix et les coûts", a affirmé Dolf van den Brink. Heineken avait subi de plein fouet la crise sanitaire avec la fermeture des bars, l'obligeant à supprimer 8.000 emplois - soit environ 10% de ses effectifs - après être tombé dans le rouge en 2020.
Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, Heineken produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, dont Heineken, Strongbow et Amstel, et emploie plus de 85'000 personnes à l'échelle mondiale.