Les recettes ont grappillé 0,7% au niveau nominal pour s'établir à 23,3 milliards de francs entre janvier et décembre. Le renchérissement des matériaux a cependant pesé sur la rentabilité, les hausses de prix n'ayant pas pu être répercutées en intégralité, souligne mercredi un communiqué.

"Le niveau des marges bénéficiaires reste donc très bas (2 à 3%) et la concurrence extrêmement rude", fait remarquer la SSE.

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Les entrées de commandes ont quant à elles dépassé l'activité de construction d'environ un demi-milliard de francs, un montant stable en comparaison annuelle. Les perspectives pour les prochains mois se révèlent contrastées pour les différents secteurs. Le secteur public attire plus d'investissements par rapport à celui des logements et le non résidentiel.

La faîtière estime en outre que la baisse progressive des permis de construction pour les logements pourrait aggraver la situation de pénurie qui prévaut dans ce secteur. Le taux de vacance devrait passer de 1,7% en 2021 à 1,2% en 2023.

Sur l'ensemble de l'année, les recettes de la construction devraient se replier d'un pourcent au niveau nominal par rapport à celui de 2022, anticipent Credit Suisse et la Société Suisse des Entrepreneurs.

Pour le premier trimestre 2023, l'indice suisse de construction se contracte de 2,4% par rapport au partiel précédent à 157 points mais s'enrobe de 6,4% en comparaison annuelle.

Il s'agit du premier recul depuis un an, soulignent les auteurs de l'étude. La pénurie de personnel devrait également préoccuper le secteur.