L'assemblée générale a ainsi approuvé la proposition du conseil d'administration de mettre fin au titre, a indiqué mardi la société Liechtensteiner Volksblatt. Trente collaborateurs se retrouvent sans emploi. L'entreprise a élaboré un plan social "généreux" et va les soutenir dans la recherche d'un nouvel emploi.

Les recettes publicitaires et les abonnements ont fortement diminué. Dernièrement, le tirage du Liechtensteiner Volksblatt n'était plus que de 3800 exemplaires contre 9000 en 2015. Très peu de lecteurs étaient prêts à payer pour les contenus en ligne. A cela s'ajoute la forte hausse du prix du papier.

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Petit marché publicitaire

Le marché publicitaire du Liechtenstein, avec ses 39'000 habitants, est très étroit et le Liechtensteiner Volksblatt devait le partager avec le Liechtensteiner Vaterland. De plus, Facebook et Google accaparent la publicité, constate le journal.

Le Liechtensteiner Volksblatt est proche du Parti bourgeois progressiste (Fortschrittliche Bürgerpartein, FBP). Avec la disparition du quotidien, le FBP perd son porte-voix médiatique.

Initiative parlementaire

Le parti a tenté d'empêcher la disparition du journal par une initiative parlementaire demandant que l'aide publique aux médias soit augmentée pour une durée limitée à trois ans. L'initiative a été retirée lorsque la fin du quotidien est clairement devenue inévitable.

Le journal Liechtensteiner Vaterland est traditionnellement proche de l'Union patriotique (Vaterländische Union, VU), l'autre grand parti de la principauté. Mais c'est désormais terminé avec la disparition du Liechtensteiner Volksblatt. La relation de proximité avec la VU appartient désormais au passé, a écrit récemment le rédacteur en chef Patrick Schädler dans un éditorial.

Le statut de la rédaction du Liechtensteiner Vaterland a été adapté à la nouvelle situation. La rédaction rejette désormais toute influence des partis. "Nous nous donnons pour mission centrale de rendre compte de manière équilibrée et indépendante", selon le rédacteur en chef.