Haleon, qui regroupe des marques comme les dentifrices Sensodyne, l'anti-douleur Voltaren ou les produits à la nicotine Nicorette, affiche un bénéfice net part du groupe en recul de 23,7% à 1,1 milliard de livres (1,2 milliards de francs) en 2022, en raison d'une hausse de ses coûts de financement et de ses taxes.

Ces charges traduisent notamment une réévaluation de son taux d'imposition aux Etats-Unis suite à la scission ou encore des effets de change défavorables.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Pourtant, Haleon a vu ses revenus progresser de 13,8% à 10,9 milliards de livres l'an dernier, ajoute Haleon dans un communiqué.

Le groupe a notamment vu son chiffre d'affaires progresser de près de 40% dans le segment "santé respiratoire", tiré par une "forte saison du rhume et de la grippe".

Pour compenser des hausse de coûts et des effets de change défavorables, l'entreprise a notamment augmenté ses prix, décrypte Victoria Scholar, analyste à Interactive Investor, mais "le risque est que les consommateurs se tournent vers des alternatives moins chères en pleine crise du coût de la vie", prévient-elle.

Haleon reculait de 4,39% à 312,25 pence jeudi peu après 09H30 GMT à la Bourse de Londres.

GlaxoSmithKline (GSK) s'est séparé en juillet de cette branche qui a fait ses débuts à la Bourse de Londres sous le nom d'Haleon. Le laboratoire détenait avant la séparation 68% de cette entité (Pfizer le restant).

Les actionnaires le GSK ont reçu une action d'Haleon pour chaque titre détenu dans le laboratoire britannique. GSK conserve 6% de l'entreprise mais prévoit de se désengager progressivement.

"2022 a été une année extraordinaire pour Haleon, après une scission réussie de GSK pour devenir la première société cotée 100% axée sur la santé des consommateurs", a fait valoir Brian McNamara, directeur général d'Haleon, cité dans le communiqué.

Pour 2023, le groupe prévoit une croissance de ses revenus de 4 à 6%, à périmètre constant.