S'agissant de la France, YouTube avait annoncé en janvier que la présence de mots vulgaires dans les 15 premières secondes d'une vidéo serait susceptible de provoquer une démonétisation en privant son auteur de recettes publicitaires.

Dénonçant des règles trop strictes, de nombreux créateurs se sont, depuis, plaints d'avoir vu leurs anciennes vidéos démonétisées et ont constaté une perte de revenus. Certains se sont mis à biper eux-mêmes des expressions potentiellement problématiques afin d'éviter toute démonétisation, qui peut être rétroactive.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Mardi soir, le directeur des partenariats chez YouTube France a annoncé un assouplissement. "De nombreux mots qui posaient problème (mer** etc.) ne déclencheront plus de démonétisation", a précisé Romain Cabrolier sur Twitter.

Selon la page de support de Google, les termes "plutôt vulgaires tels que +salope+, +con+, +connard+ et +merde+", ainsi que "la plupart des termes vulgaires utilisés dans du contenu vidéo musical ou une séquence de stand-up" peuvent de nouveau générer des revenus publicitaires.

Toutefois, il reste interdit d'utiliser des mots "très grossiers" comme "putain" dans les sept premières secondes de la vidéo, dans le titre, dans l'image de couverture de la vidéo ou trop fréquemment, sous peine de ne pouvoir tirer aucun revenu de son contenu.

"F-word" à nouveau permis

Un assouplissement a également été annoncé mardi soir s'agissant des vidéos postées sur YouTube en anglais. Dans une note de blog distincte, la plateforme a indiqué que les gros mots dits "modérés" ("bitch", "asshole", "shit") sont autorisés tout au long de la vidéo, et que certaines publicités pourront être affichées même si le "f-word" (fuck, ndlr) est prononcé dans l'introduction. En revanche, aucune vulgarité n'est acceptée dans le titre des vidéos.

YouTube utilise des algorithmes pour analyser le texte et les images et retirer les contenus illégaux ou non conformes à son règlement.

D'autres règles visent à modérer le contenu dans le but de protéger les annonceurs qui ne souhaitent pas voir leur marque associée à des expressions vulgaires. Mais aucune liste exhaustive n'est communiquée par la plateforme.