M. Cirillo dit ne pas savoir pour l'instant si cela signifie des licenciements. "Je ne peux pas encore en dire plus", précise-t-il dans un entretien diffusé vendredi par le Blick.
Le patron de La Poste ne s'exprime pas non plus sur l'ampleur des augmentations de prix des frais de port annoncées lors de la conférence de presse annuelle de jeudi. "Nous avons demandé au Surveillant des prix des augmentations des tarifs d'expédition aussi bien pour les lettres que pour les paquets [...] Nous sommes en train de négocier. Je n'anticipe pas sur les négociations". Les nouveaux prix devraient entrer en vigueur au plus tôt en 2024.
Sans ces mesures, La Poste risque de réduire ses prestations, avertit M. Cirillo, car elle ne pourrait plus assumer son mandat de service universel. "On risque de se retrouver avec des conditions françaises! Là-bas, la poste connaît des livraisons bon marché en ville et chères à la campagne, car les dépenses sont nettement plus importantes. C'est ce que nous voulons et devons éviter".
La Poste a réalisé l'an dernier un bénéfice consolidé de 295 millions de francs, en chute de 157 millions par rapport à 2021. Les conséquences conjoncturelles de la guerre en Ukraine, le retournement des taux d'intérêt et les suites du Covid 19 sont à l'origine de ce recul, selon le géant jaune.