L'indicateur est ainsi resté au même niveau qu'au mois de janvier, sous son pic de 10,4% atteint en octobre mais calculé selon une méthode révisée en janvier (recalculé à 8,8% selon la nouvelle méthode), a indiqué dans un communiqué l'institut Destatis.

L'organisme confirme ainsi ses premières estimations, publiées début mars.

L'indice des prix harmonisé, qui sert de référence pour la Banque centrale européenne (BCE), a augmenté de 9,3% en février sur un an, soit 0,1 point de plus qu'en janvier.

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Sur un mois, les prix grimpent en Allemagne de 0,8%.

L'inflation se stabilise à un haut niveau dans la première économie de la zone euro, après une année 2022 qui a vu l'explosion des prix à des niveaux jamais vus depuis les années 1950.

Cela s'explique notamment par la baisse des tensions sur les prix de l'énergie, grâce aux efforts de Berlin pour s'approvisionner en gaz naturel liquéfié, et à des plans d'aides massives.

Berlin a notamment débloqué une enveloppe de 200 milliards d'euros pour cantonner les prix du gaz et de l'électricité jusqu'en 2024.

Malgré ce vaste programme de subventions, les prix de l'énergie ont tout de même connu une hausse de 19,1% en février sur un an, après 23,1% en janvier.

L'inflation dans l'alimentation poursuit quant à elle son accélération, à 21,8% sur un an, contre 20,2% en janvier.

Les oeufs et produits laitiers (+35,3%) ainsi que le pain et les produits céréaliers (+24,3%) ont connu une hausse particulièrement élevée.

L'inflation reste encore bien au-dessus des objectifs de la BCE, qui vise 2% d'inflation sur le moyen terme.

Pour lutter contre l'inflation, la BCE a de nouveau augmenté ses taux d'intérêt de 0,50 point lors de sa dernière réunion de politique monétaire début février, et assuré que ce processus n'était pas terminé.