Le volume de primes total a fondu de 8,7% à 8,76 milliards de francs. L'excédent d'exploitation (Ebit) s'est étiolé de 2,4% à 705,3 millions. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires s'est affaissé de 6,9% à 548,0 millions.

Le ratio combiné, mesurant le coût de chaque franc gagné, s'est dégradé d'une trentaine de points de base à 91,9% en raison de la constitution de provisions en prévision de l'inflation, égraine un compte-rendu diffusé jeudi.

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Les actionnaires pourront compter sur un dividende de 7,40 francs par action, contre 7,00 francs au titre de 2021.

La performance demeure largement supérieure aux projections des analystes consultés par AWP, qui plafonnaient notamment le volume de primes à 7,27 milliards et le bénéfice net à 585 millions.

Les primes collectées dans l'assurance-vie traditionnelle ont reculé de près de 7% à 3,97 milliards, quand celles à caractère de placement ont chuté de près d'un quart à 1,63 milliard. L'Ebit dans ce segment a été rogné de 7,4% à 376,7 millions, chahuté par des conditions de marché exigeantes.

Les contribution dans le domaine non-vie ont atteint 3,97 milliards, en recul de 2,3%. Hors effets de changes, Baloise revendique dans de domaine une croissance tous azimuts. L'Ebit s'est enrobé de pratiquement 6% à 321,7 millions à la faveur d'une accalmie sur le front des demandes de prestations et d'une réduction des coûts.

Nonobstant un élagage de plus d'un tiers des fonds propres, à 4,55 milliards, la firme considère que son ratio de solvabilité selon le Swiss Solvency Test (SST) dépassait au 1er janvier les 230%.

La direction ne s'aventure pas pour l'heure sur le terrain des perspectives chiffrées pour l'exercice en cours. Tout au plus prévient-elle que le premier semestre sera marqué par l'adoption des nouveaux standards comptables IFRS 17 et 9.