Il faut "que les influenceurs soient soumis aux mêmes règles auxquelles vous êtes soumis à la radio, à la télévision, dans les médias traditionnels", a répondu le ministre à une question d'une journaliste de la radio France Info.

Par exemple, "lorsque vous avez un placement de produits d'alcool, ou d'autres placements de produits, il faut que les mentions légales apparaissent sur les sites des influenceurs, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui", a-t-il illustré.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Après une concertation sur la régulation des influenceurs à laquelle avaient participé près de 19'000 personnes en janvier, une "réunion conclusive" est prévue lundi 20 mars à Bercy avant une conférence de presse sur le sujet, a appris l'AFP auprès du ministère.

"Nous souhaitons aussi donner un statut à ces influenceurs pour qu'ils soient mieux protégés", a ajouté le ministre qui veut aussi "renforcer les contrôles pour nous assurer que le net, ce n'est pas le Far West". Pour autant, le dispositif qui sera présenté visera à "protéger les influenceurs, certainement pas à les stigmatiser".

Bruno Le Maire a enfin estimé que le rappeur Booba avait "raison" de "rappeler qu'il y a des dérives". Booba avait accusé l'an dernier la "papesse" des influenceurs, Magali Berdah, de promouvoir des arnaques.