Jusqu'en 2027, le groupe va consacrer 68% du total de ses investissements de 180 milliards d'euros à ces technologies clés, en hausse de 13% par rapport à son précédent plan d'investissements pluriannuel.

Ces dépenses serviront notamment à la construction d'usines de cellules de batteries et à la sécurisation de matières premières nécessaires à la fabrication des batteries, indique un communiqué à l'occasion des résultats annuels du groupe.

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Fin 2021, le groupe avait annoncé 89 milliards d'euros d'investissements dans la voiture du futur jusqu'en 2026.

Volkswagen estime que "dès 2025, un véhicule sur cinq vendus dans le monde" sera électrique.

Dans ses derniers engagements remontant à l'an dernier, le n°2 mondial de l'automobile comptait vendre 50% de véhicules électriques d'ici 2030 et "presque 100%" en 2040 sur ses principaux marchés.

Le groupe construit aussi ses propres usines de batteries et a annoncé lundi l'ouverture en 2027 d'une quatrième usine au Canada, sans détailler ses projets pour l'Europe, où six usines on été annoncées et trois sont déjà planifiées en Suède, Allemagne et Espagne.

La filiale de Volkswagen dédiée à la production de batteries, PowerCo, "devrait générer d'ici 2030 un chiffre d'affaires annuel de plus de 20 milliards d'euros", explique le groupe.

Comme ses concurrents, le groupe est engagé dans une course vers l'électromobilité, indiquant viser une part de 11% de véhicules électriques dans ses livraisons cette année, contre 7% en 2022.

Il souhaite focaliser ses investissements sur sa présence en Amérique du Nord et sur l'augmentation de ses ventes en Chine, traditionnellement son premier marché, mais où Volkswagen ne parvient pas à s'imposer sur le segment des véhicules électriques face à la concurrence des constructeurs locaux et de l'américain Tesla.

"À cela s'ajoutent les investissements continus dans la dernière génération de moteurs à combustion. Le pic de performance des investissements devrait être atteint en 2025, puis diminuer continuellement", développe le communiqué.

Le groupe avait annoncé au début du mois ses résultats annuels, affichant en 2022 un bénéfice net en légère hausse de 2,6% sur un an (15,9 milliards d'euros), malgré une baisse de 7% de ses livraisons de véhicules.

La rentabilité des ventes avant éléments exceptionnels a augmenté légèrement, atteignant 8,1% en 2022, grâce à des prix plus élevés et des ventes de modèles plus chers, bénéficiant de meilleures marges.

Le groupe aux dix marques s'attend à écouler 9,5 millions de véhicules cette année, un bon million de plus qu'en 2022.

"Les goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement devraient progressivement s'atténuer en 2023", permettant au groupe d'honorer le niveau "élevé" de son carnet de commandes.

Pour 2023, le groupe prévoit une augmentation de son chiffre d'affaires de 10 à 15% et un rendement opérationnel de ses ventes entre 7,5 et 8,5%.