Le Parlement européen et le Conseil européen ont déjà approuvé une telle interdiction. Dès 2035, les voitures de tourisme et les véhicules utilitaires légers équipés d'un moteur à combustion ne pourront plus être mis sur le marché, a rappelé l'Argovienne. Les véhicules à essence ou à diesel qui sont déjà en circulation ne sont pas concernés.

"Il est tout à fait logique de suivre l'UE dans cette démarche", a souligné Gabriela Suter. Les véhicules équipés d'un moteur à combustion émettent un tiers des émissions de CO2 en Suisse, a-t-elle déploré. Et de plaider pour une transition vers des véhicules climatiquement neutres en matière de transport individuel.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Une telle modification servirait aussi la planification des constructeurs, des fournisseurs et des acheteurs, a argué la socialiste. Katja Christ (PVL/BS) a elle aussi vanté les mérites du texte: "Une telle interdiction permettrait à la branche de savoir à quoi s'en tenir et où investir. Les règles du jeu seraient claires pour tout le monde."

Pour la commission, Olivier Feller (PLR/VD) a plutôt plaidé pour des mesures technologiquement neutres. "Un carburant synthétique est en train d'être élaboré par un constructeur allemand. On peut donc imaginer à l'avenir des véhicules qui fonctionnent au carburant mais n'émettent pas de CO2." Il a eu gain de cause.