Le Tessinois, âgé de 63 ans, a pris la tête d'UBS mercredi après l'assemblée générale, en remplacement de Ralph Hamers. Il avait été appelé par le conseil d'administration de la banque et nommé directeur général de manière surprenante il y a une semaine. Bien qu'il soit trop tôt pour spéculer sur le visage de la banque fusionnée, M. Ermotti assure dans la lettre mentionnée par Reuters que tous les collaborateurs, tant du CS que d'UBS seront traités correctement.
Lors de l'assemblée générale de la banque aux trois clés, le vice-président Lukas Gähwiler avait affirmé qu'il était prématuré de parler des emplois. Dans un premier temps, il faut poursuivre l'exploitation des deux banques, et l'intégration interviendra ces prochaines années. La tâche est herculéenne et elle exigera à court terme plutôt plus que moins de gens.
A moyen terme, il est clair qu'il faudra envisager les diverses options et, à long terme, il y aura des synergies, avait souligné M. Gähwiler, qui avait lui-même travaillé au Credit Suisse de 1990 à 2009.
Credit Suisse a certes pu être stabilisé, mais les incertitudes autour de la finalisation de la transaction restent grandes. C'est pourquoi on veut la boucler si possible rapidement. Dans le meilleur des cas, ce sera dans quelques semaines, mais plus probablement dans quelques mois. Il faudra un peu de calme pour cela, et bien des propositions sur ce qu'il faudrait faire entraînent plutôt une incertitude inutile, a encore dit le vice-président.