Selon l'association de conseil aux actionnaires, "Swiss Re ne fait pas partie des pires coupables" en matière de rémunération des dirigeants, mais le groupe zurichois "dépasse tout de même nettement les limites acceptables".
"Actares apprécierait beaucoup que Swiss Re montre ici l'exemple et revienne aux rémunérations raisonnables versées par le passé", a-t-elle indiqué dans un communiqué, louant au passage "la position de précurseur" de l'entreprise en matière climatique et de promotion des femmes.
L'association prévient qu'elle ne devrait pas approuver les propositions relatives aux rémunérations soumises au vote des actionnaires à l'assemblée générale.
Sergio Ermotti, qui avait pris les commandes de l'organe de surveillance de Swiss Re en avril 2021, avait empoché 3,8 millions de rétribution annuelle en 2021.
Suite au mariage forcé entre UBS et Credit Suisse, M. Ermotti va reprendre les commandes de la banque aux trois clés, qu'il avait déjà dirigée entre 2011 à l'automne 2020. Il succédera en avril à l'actuel directeur général, le néerlandais Ralph Hamers.
Revenant sur cette nomination surprise, Actares a demandé à Sergio Ermotti "d'avoir une main ferme lors de l'intégration de Credit Suisse à la nouvelle et très grande UBS".