Le comité voit la raison de son échec dans le manque de soutien des grandes organisations de protection de la nature et des partis. De même, le référendum n'a guère été repris par les médias, peut-on lire dans un communiqué du groupe "Wolfs-Hirten" (les bergers du loup), confirmant une information des journaux de CH-Media mardi.
Les organisations environnementales Pro Natura, WWF Suisse, Birdlife Suisse et le Groupe Loup Suisse avaient renoncé à lancer eux-mêmes un référendum contre la loi révisée sur la chasse. Selon leur argumentation, une coexistence entre l'homme et le loup est possible sur la base de la loi révisée.
Le comité référendaire critique le Conseil fédéral: après le non à la loi sur la chasse en 2020, le gouvernement suisse a manqué l'occasion "d'élaborer une nouvelle loi sur la chasse, moderne et respectueuse de la faune sauvage", écrit-il. Selon le groupe "Wolfs-Hirten", cette révision constitue un grand pas en arrière en matière de protection des espèces.
Le groupe des défenseurs du loup critique ce qu'il considère comme des formulations vagues dans la loi sur la chasse qui offrent une grande marge de man½uvre pour autoriser le tir de loups. Il s'oppose également à la possibilité de tirs préventifs. Plusieurs petites organisations de protection de la nature se sont réunies au sein de ce groupement.