Entre janvier et mars, Airbus a livré 127 avions, contre 142 sur les trois premiers mois de 2022. La pente sera donc raide pour réaliser son objectif de 720 appareils cette année alors qu'il n'en avait livré que 661 l'an passé.
En cause, des difficultés persistantes sur la chaîne de fournisseurs, confrontés à des tensions sur l'approvisionnement ou encore à des problèmes de recrutement. Mais aussi à la part croissante d'A321 à livrer, dont les aménagements peuvent être bien plus variés que les A320 et donc plus à risques de se retrouver dans un goulet d'étranglement.
Après un mois de janvier catastrophique (20 livraisons), l'avionneur a toutefois repris des couleurs en février (46). Au mois de mars, il a remis 61 appareils à ses clients (51 de la famille A320, cinq A220, trois A330 et deux A350).
Les livraisons constituent un indicateur fiable de la rentabilité dans l'aéronautique car les clients paient la majeure partie de la facture au moment où ils prennent possession des avions.
Airbus a par ailleurs enregistré 20 nouvelles commandes en mars, dont 19 gros-porteurs A350, notamment une de Lufthansa pour 15 appareils. Depuis le début de l'année, il totalise un solde 142 commandes, une fois déduites les annulations et conversions.