Le développement et la construction de ces bateaux se sont déroulés selon le planning initial et le premier a commencé à naviguer sur le Léman pour des essais en conditions réelles au début de l'année. Il en est ressorti que "certaines modifications et améliorations devaient encore être effectuées", annonce mardi la CGN.

En raison des longs délais de livraison de certains composants, les améliorations prendront plusieurs mois, affirme la compagnie. En tenant compte en plus du temps nécessaire pour effectuer ces modifications ainsi que pour la formation des navigants, une mise en service à l'horaire est désormais programmée pour fin 2024.

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Frontaliers impatients

La CGN a commandé à Shiptec, entreprise lucernoise, deux Naviexpress d'une capacité de 700 places et pouvant voguer à une vitesse de 33 km/h en service régulier. L'objectif est de répondre à la demande croissante entre Evian-les-Bains, Thonon-les-Bains et Lausanne, où les bateaux sont souvent bondés. Les frontaliers attendaient la nouvelle offre avec impatience.

La CGN et Siptec "travaillent de concert pour garantir la fiabilité de ce mode de transport", expliquent-ils dans un communiqué de presse commun. Les nouveaux bateaux doivent permettre une importante économie de carburant ainsi qu'une meilleure stabilité par mauvaise météo, afin de limiter les annulations de courses, rappellent-ils.