"Nous continuons à voir un environnement agité en 2023 avec une mauvaise visibilité", écrit le groupe dans son rapport financier trimestriel.

Le groupe a porté à 11 milliards de couronnes (environ 955 millions de francs) l'objectif de son plan d'économies en cours, contre 9 milliards jusqu'ici, indique Ericsson.

Entre janvier et mars, le rival du chinois Huawei et du finlandais Nokia pour la construction des réseaux de téléphonie mobile à travers le monde a vu son bénéfice net reculer de 46%, à 1,6 milliard de couronnes (environ 140 millions d'euros).

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Le chiffre d'affaires affiche lui une progression de 14%, mais la croissance est nulle à périmètre et change constants, du fait de la prudence de ses clients, les opérateurs de téléphonie mobile, précise Ericsson.

Le bénéfice opérationnel ressort lui en baisse d'un tiers, à 3 milliards.

Les analystes s'attendaient à un chiffre d'affaires moindre mais à un meilleur bénéfice opérationnel, à 3,2 milliards, selon l'agence Bloomberg. Le bénéfice net ressort lui légèrement au-dessus des attentes, selon Factset.

"Au deuxième trimestre, nous prévoyons que les opérateurs resteront prudents avec leurs investissements et continueront d'ajuster les stocks", indique Ericsson.

Le groupe suédois est actuellement englué dans une affaire de possible corruption en Irak impliquant l'organisation Etat Islamique, qui lui a valu une amende de plus de 200 millions de dollars de la justice américaine.

Le scandale a pesé sur le cours de Bourse de l'entreprise et la confiance des actionnaires dans la direction et le PDG du géant suédois, Börje Ekholm.