Malgré une baisse des volumes, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires en hausse notamment grâce à une hausse des prix instaurée pour faire face à la flambée des coûts des matières premières. Les revenus du brasseur se sont établis à 7,6 milliards d'euros (7,41 milliards de francs), contre près de 7 milliards d'euros au premier trimestre 2022, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Les ventes de bières ont globalement baissé de 3% au premier trimestre 2023, en croissance organique, malgré des performances "au-delà des attentes" en Europe. Le déclin s'est surtout vu en Afrique et en Asie, et en particulier au Nigeria et au Vietnam, "marchés clés" d'Heineken, a précisé le groupe.
"Après le début de l'année, Heineken perçoit des signaux d'une Europe relativement résiliente et des risques de ralentissement de la croissance économique en Asie-Pacifique", a déclaré le groupe. "Dans l'ensemble, les objectifs d'Heineken pour l'année complète restent inchangés", a-t-il ajouté.
Le groupe, deuxième plus gros brasseur mondial derrière AB InBev, s'est excusé en mars d'avoir créé "l'ambiguïté" autour de sa promesse de quitter la Russie après l'invasion de l'Ukraine, insistant sur le fait qu'il prévoyait toujours de le faire. Heineken explique ne pas encore avoir trouvé d'acheteur pour ses opérations russes à cause des conditions difficiles et pour des raisons de bureaucratie.
Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, Heineken produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, dont Heineken, Strongbow et Amstel. Le brasseur emploie plus de 85'000 personnes à l'échelle mondiale.