Le chiffre d'affaires de l'entreprise dans son ensemble a reculé de 2% à 14,5 milliards de dollars (13 milliards de francs), lesté principalement par la chute de 24% des revenus tirés des banquiers conseillant les sociétés.
Entre les incertitudes sur l'orientation de la conjoncture économique, la hausse des taux d'intérêt et la volatilité des marchés, les patrons hésitent en effet à engager des rachats ou à lever de l'argent sur les marchés.
Les revenus tirés par Morgan Stanley de l'activité sur les marchés actions et les marchés de devises, obligations et matières premières, ont aussi reculé.
Le chiffre d'affaires provenant de la gestion de fortune a, en revanche, augmenté de 11%, notamment grâce à la hausse des revenus nets d'intérêts (différence entre intérêts perçus et versés).
La firme new-yorkaise souligne avoir attiré 110 milliards de dollars de nouveaux actifs à gérer sur la période.
Morgan Stanley a, par ailleurs, augmenté un peu ses provisions, en raison de risques plus élevés autour de l'immobilier commercial et de la détérioration des perspectives économiques.
L'action reculait d'environ 4% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle à Wall Street.