"Bien sûr, il s'agit d'une négociation complexe, avec de nombreuses variables, mais je pense pouvoir dire que dans quelques jours, nous aurons un résultat qui, je l'espère évidemment, sera favorable", a-t-il dit à Rome à l'issue d'une audition au Sénat.
Il faisait ainsi écho aux propos d'Antonio Turicchi, président d'ITA Airways qui avait déclaré la veille que "la transaction avec Lufthansa est maintenant définie dans sa structure".
"Il est possible que quelqu'un veuille changer une virgule, mais cela fait partie de la négociation", a-t-il ajouté.
Rome et Lufthansa avaient ouvert fin janvier des négociations exclusives sur le rachat par le groupe de transport aérien allemand d'une participation minoritaire dans ITA Airways.
Le gouvernement italien avait donné en février 2022 son feu vert à la privatisation d'ITA Airways, contrôlée à 100% par l'Etat, après des années de recherches infructueuses d'un repreneur pour son ancêtre Alitalia.
Si la compagnie allemande vise dans un premier temps une participation de 40%, pour laquelle elle devrait débourser environ 250 millions d'euros selon la presse italienne, elle n'exclut pas de monter jusqu'à 100% du capital ultérieurement.
La dernière question à résoudre restait le montant de la transaction, avait déclaré fin mars le patron de Lufthansa, Carsten Spohr.
"ITA a perdu de l'argent public", ce qui se répercute sur sa valorisation, "qui reste le dernier véritable obstacle dans les discussions", avait-il fait valoir.
ITA Airways a essuyé une perte nette de 486 millions d'euros en 2022, due notamment à la hausse des prix du kérosène.