Dans un communiqué diffusé mardi, le colosse sur le point d'avaler son éternel rival Credit Suisse (CS) explique ce recul notamment par la constitution de nouvelles réserves pour des litiges juridiques aux Etats-Unis à hauteur de 665 millions et des correctifs de valeur pour risque de crédit de 38 millions.
Ajusté de ces effets, le bénéfice avant impôts sous-jacent est ressorti à un peu plus de 2,35 milliards de dollars, soit 22% de moins qu'un an plus tôt. Pendant la période sous revue, les afflux de capitaux dans la gestion de fortune (GWM) se sont montés à 28 milliards, dont 7 milliards après l'annonce de la reprise de CS.
Si les recettes ont légèrement dépassé les attentes, les bénéfices en revanche sont restés nettement en deçà des projections les plus conservatrices des analystes sondés par AWP.
Pour la suite de l'exercice, UBS entend concentrer ses efforts sur son mariage forcé avec CS, qui devrait selon toute probabilité être finalisée avant la fin du deuxième trimestre.