Le coeur de métier dans la pharma a néanmoins affiché une croissance de 4,8% à 11,70 milliards, grâce notamment au nouveau produit ophtalmique Vabysmo.
Homologué début 2022 aux Etats-Unis, ce traitement de la dégénérescence maculaire humide liée à l'âge (DMLA) et l'oedème maculaire diabétique (OMD) a à lui seul surcompensé un manque à gagner attribué à la concurrence des biosimilaires estimé à 330 millions.
En première ligne avec sa panoplie de tests tout au long de la crise sanitaire, la division Diagnostics a accusé une chute de près d'un tiers de ses recettes, à 3,62 milliards de francs, selon un communiqué publié mercredi. Le chiffre d'affaires du groupe a au final fondu de 7% à 15,32 milliards de francs, ou 3% à taux de change constants (tcc).
L'Ocrevus contre la sclérose en plaques, l'Hemlibra contre l'hémophilie, l'Evrysdi contre l'amyotrophie spinale et le Tecentriq en oncologie ont aussi contribué à l'essor des revenus.
La performance s'avère supérieure aux projections des analystes consultés par AWP, qui tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires total de 14,80 milliards, dont 10,98 milliards dans la pharma et 3,81 milliards dans le diagnostic.
La direction reconduit ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice, comprenant un tassement de 1 à 5% des revenus comme du bénéfice par titre ajusté hors effets de change. Les revenus de la franchise Covid-19 doivent notamment s'évaporer d'environ 5 milliards, tandis que le manque à gagner attribuables aux biosimilaires reste devisé à 1,6 milliard.
Les actionnaires devraient quoi qu'il en soit à nouveau profiter d'une amélioration de leur rémunération.