Sur un mois seulement, la hausse des prix a également encore ralenti, à 0,1%, ce qui est conforme aux attentes des analystes, selon le consensus publié par briefing.com. L'inflation dite sous-jacente, excluant les prix de l'alimentation et de l'énergie et qui est la donnée particulièrement observée à la Fed, est également en baisse mais moins rapide et dépasse désormais l'inflation globale, à 4,6% sur un an, contre 4,7% un mois plus tôt, a indiqué vendredi le département du Commerce.

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Sur un mois l'inflation sous-jacente est de 0,3%, en ligne avec les attentes là encore. L'indice PCE est celui privilégié par la Fed pour la mesure de l'inflation, qu'elle souhaite ramener à 2% l'an. Pour atteindre cet objectif, elle relève son taux directeur depuis un an. Celui-ci, qui était alors compris dans une fourchette de 0 à 0,25%, s'élève désormais à 4,75-5%. Et l'institution monétaire a prévenu que des hausses supplémentaires étaient à prévoir, pour faire face à une inflation qui reste forte, même si les récentes secousses dans le secteur financier pourraient inciter à la prudence.

Elle devrait de nouveau augmenter ses taux lors de sa prochaine réunion, prévue mardi et mercredi, le marché s'attendant globalement à une nouvelle hausse de 0,25 point de pourcentage. Cette progression fait augmenter les taux d'intérêt des prêts accordés par les banques aux ménages et aux entreprises. Lorsqu'emprunter coûte plus cher, la consommation ralentit, desserrant la pression sur les prix.

Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, qui fait également référence et sur lequel sont indexées les retraites, a de son côté montré en février un léger ralentissement, à 5% sur un an, contre 6% en février. Les revenus des ménages ont de leur côté progressé de 0,3%, là encore en ralentissement par rapport au mois précédent, alors que les dépenses sont restées stables.