La perte nette part du groupe était alors ressortie à 20,4 milliards de dollars. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice ajusté, mesure de référence pour l'entreprise comme les analystes, atteint 5,0 milliards de dollars au premier trimestre contre 6,2 milliards un an plus tôt, à cause du repli des cours des hydrocarbures, qui avaient flambé après l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
"Ce fut un trimestre de performance solide avec le démarrage de la phase 2 du champ Mad Dog, notre accord pour acquérir TravelCenters of America, nos progrès dans l'hydrogène et les projets de captage et séquestration de carbone au Royaume-Uni", s'est félicité le directeur général Bernard Looney dans un communiqué mardi.
La sortie de Rosneft s'était soldée par une charge avant impôt de 25,5 milliards de dollars qui reflète la valeur de la participation dans le groupe russe mais aussi la perte de revenus en Russie.
BP avait annoncé quelques jours après le début de l'invasion russe en Ukraine qu'il allait sortir de Rosneft, dont il détenait 19,75%.
La semaine dernière, BP a remporté la majorité des votes lors de son assemblée générale, malgré une part notable d'actionnaires remontés contre sa décision de ralentir sa transition énergétique, ou son plan de rémunérations.
BP avait annoncé en février, en marge de résultats record, qu'il comptait doper ses bénéfices d'ici 2030 en investissant davantage à la fois dans les énergies renouvelables mais aussi dans les hydrocarbures, ralentissant le rythme de sa transition énergétique.