Son bénéfice net sur son exercice annuel achevé le 31 mars a totalisé 34,4 milliards de yens (225 millions de francs), selon des résultats publiés mardi.

C'est toutefois encore très loin de compenser son énorme perte nette cumulée équivalente à 3,1 milliards de francs sur ses deux précédents exercices annuels, et cela reste inférieur à son dernier bénéfice net annuel signé en 2019/20 (près de 462 millions de francs).

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Ses ventes annuelles ont cependant presque retrouvé leurs niveaux de 2019/20, avec un chiffre d'affaires de 1.375,5 milliards de yens, doublé sur un an.

Mais si son activité passagers est en pleine reprise, y compris désormais sur ses lignes internationales depuis la levée totale des restrictions sanitaires aux frontières du Japon à l'automne dernier, JAL a en revanche subi la flambée des prix du pétrole l'an dernier sur fond de la guerre en Ukraine, un impact encore amplifié par la chute du yen.

Ses coûts annuels en carburant ont ainsi plus que doublé sur un an (+122,3%). Un gros impact que JAL a atténué en réduisant notamment ses coûts fixes.

JAL a dit mardi viser un bénéfice net de 55 milliards de yens en 2023/24, pour un résultat d'exploitation (Ebit) de 100 milliards de yens (contre 64,5 milliards de yens sur l'exercice écoulé).

La compagnie prévoit aussi un chiffre d'affaires annuel de 1658 milliards de yens, ce qui représenterait une hausse de 20,5% par rapport à 2022/23.

Le groupe a par ailleurs décidé de verser un dividende de 25 yens par action au titre de l'exercice écoulé, une première depuis l'apparition de la pandémie. Et il a promis un dividende total de 40 yens par action sur son nouvel exercice.

Fin avril, la première compagnie aérienne japonaise ANA Holdings avait annoncé un bénéfice net de 89,5 milliards de yens sur son exercice 2022/23.