Le résultat net du groupe a chuté de 64%, à 3,7 milliards d'euros (3,6 milliards de francs), en raison d'un "effet de base" lié à l'intégration l'an dernier de sa coentreprise chinoise BMW Billiance, qui avait boosté le bénéfice l'an dernier, a indiqué l'entreprise dans un communiqué jeudi.

Le bénéfice d'exploitation (EBIT) a cependant grimpé de 58,5%, à 5,4 milliards, porté par les prix de vente toujours élevés des véhicules du constructeur de voitures haut de gamme et par la préférence des clients pour les modèles les plus chers.

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L'entreprise fait face à une baisse de ses ventes d'automobile de 1,5% sur un an, notamment marquée en Chine et en Europe, où elles ont chuté respectivement de 6,6% et de 1,9%, a détaillé le groupe.

En Europe, l'activité est aussi à la peine dans un "environnement caractérisé par une inflation persistante et de forts taux d'intérêt", qui plombent le pouvoir d'achat des ménages.

En Chine, ce sont les "répercussions de la pandémie de coronavirus", dans un pays qui a poursuivi des restrictions plus longtemps qu'ailleurs, qui ont plombé les ventes.

Le constructeur allemand a en partie compensé ces revers par une hausse de 8,8% de ses ventes sur le continent américain, avec une hausse 11,4% aux Etats-Unis.

BMW a également profité du boom de l'électrique, avec un doublement de ses ventes sur un an (+112,3%), qui représentent désormais une part 11% de l'ensemble des véhicules écoulés.

Cette part pourrait grimper jusqu'à 15% sur l'ensemble de l'année 2023, selon le groupe de Munich.

Au vu de ces résultats, l'entreprise a confirmé ses prévisions de marge opérationnelle "entre 8 et 10%" dans son segment automobile sur l'ensemble de l'année, contre 8,5% l'an dernier.