"Grâce au temps partiel, nous avons plus de femmes sur le marché du travail. Sinon, nous ne les aurions pas", déclare Boris Zürcher dans un entretien diffusé dans les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Nous devons nous réjouir de chaque personne qui est active sur le marché du travail, même avec un emploi à temps partiel. L'alternative est qu'elle ne travaille pas. Il faut toujours garder cela à l'esprit".

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Le travail à temps partiel a en outre été jusqu'à présent présenté comme un moyen de mieux concilier travail et famille, notamment pour les femmes, ajoute le responsable au Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). "Grâce au temps partiel, elles peuvent faire les deux. Maintenant, on leur reproche d'avoir peur du travail".

Activité en forte hausse

Travailler vaut manifestement la peine, ajoute-t-il, car il n'y aurait pas autant de personnes sur le marché du travail dans le cas contraire. Le volume de travail en Suisse augmente chaque année et les Suisses travaillent globalement plus, poursuit M. Zürcher. "Mais comme l'activité augmente fortement en permanence, elle est répartie sur un nombre croissant de personnes, ce qui fait que l'on travaille moins par personne".

Le responsable du SECO rejette les critiques décrivant un système éducatif déconnecté du marché du travail. "Nous formons manifestement dans les hautes écoles, tant décriées, des gens qui sont demandés sur le marché du travail". En comparaison, les universitaires sont nettement moins nombreux à être inscrits au chômage, travaillent plus et plus longtemps, au-delà de l'âge de la retraite, remarque M. Zürcher. Et "leurs revenus plus élevés entraînent une augmentation des rentrées fiscales".