De janvier à mars le bénéfice net part du groupe a atteint 580 millions d'euros (564,7 millions de francs), en hausse de 95% sur un an.

Une performance obtenue alors que ses recettes globales ont baissé de 4,5% sur un an, à 2,67 milliards d'euros.

Les turbulences sur les marchés des capitaux et des charges supplémentaires liées à un litige en cours sur des prêts en francs suisses de sa filiale polonaise mBank ont pesé sur ses comptes.

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La banque a pu compenser en partie ces difficultés par le bond des produits d'intérêts de près de 40%, à 1,95 milliard d'euros, grâce à la hausse des taux pratiqués par la Banque centrale européenne.

Le résultat d'exploitation (Ebit) augmente de 60%, à 875 millions d'euros, mais n'atteint pas la prévision des analystes sondés par Factset.

Les charges, en hausse de près de 2% sur un an, à 1,46 milliard d'euros, tiennent compte de primes au personnel plus élevées liées au bon début d'année.

Le virage numérique pris par l'établissement l'a conduit à se séparer depuis de 9.000 salariés depuis 2021. Il compte environ 37.500 salariés à temps plein à fin mars, tandis que le nombre d'agences doit être abaissé à 400 cette année.

Les provisions nettes pour prêts douteux, à 69 millions d'euros, baissent de 85% par rapport au même trimestre de l'an dernier, marqué par les risques engendrés par le conflit armé en Ukraine.

"Notre transformation continue d'avancer et est de plus en plus payante", a commenté Manfred Knof, PDG de la banque réintégrée au printemps dans l'indice Dax40 des plus grandes valeurs cotées à la Bourse de Francfort, dont elle avait été évincée à l'automne 2018.

L'établissement mise toujours sur un résultat net annuel "nettement supérieur à celui de 2022". Il dépendra cependant du climat économique et de l'évolution des charges pesant sur les prêts en francs suisses de mBank.