Sur le plan des résultats, les 7,66 milliards de dollars de bénéfice d'UBS auraient été annihilés par les 7,67 milliards de pertes de son dauphin, mais la prise en compte de divers facteurs liés notamment au contrat prénuptial entre les deux géants bancaires livre un gain de 37,11 milliards, rapporte le document remis mercredi par UBS à la SEC.

Les calculs du numéro un bancaire suisse intègrent divers éléments subséquents de l'exercice écoulé, notamment l'amortissement complet de 15 milliards de francs de titres de dette "additionnal tier 1 ou AT1" de Credit Suisse ordonné le 19 mars par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), ainsi que la cession d'une part considérable des produits titrisés au fonds Apollo Global Management.

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L'équation exclut par contre les retraits non négligeables de dépôts en numéraires, le non-renouvellement de dépôts parvenus à échéance ou encore les reflux nets d'actifs chez Credit Suisse au-delà du 31 décembre, tout comme les éléments du plan de restructuration effectivement déployés par ce dernier au cours du premier trimestre 2023.

UBS n'a pas non plus tenu compte de la couverture sur pertes offerte par la Confédération pour accompagner le rapprochement, les détails de cet accord devant encore être réglés.