A l'issue de son exercice 2022/23 décalé clos fin mars, le groupe, qui ambitionne de devenir le champion mondial des "spiritueux d'exception", affiche un bénéfice net de 294 millions d'euros (286 millions de francs).
Sa marge opérationnelle courante s'est établie à 27,7%, en hausse de 1,4 point, atteignant selon le communiqué du groupe français un nouveau "plus haut historique".
Son chiffre d'affaires consolidé, également au plus haut, a atteint 1,55 milliard d'euros en 2022-23 (+17,9%), tiré par la hausse du prix de ses produits, tandis que les volumes sont restés stables.
"Cette performance confirme la pertinence de notre stratégie de valeur", souligne dans le communiqué son directeur général Eric Vallat, Rémy Cointreau accentuant son positionnement sur le segment des spiritueux haut de gamme.
Le groupe prévoit toutefois "une stabilité du chiffre d'affaires et de la profitabilité en organique" (à taux de change et périmètre constants) pour l'exercice 23-24 à venir.
"Rémy Cointreau prévoit la poursuite d'une forte normalisation de la consommation aux Etats-Unis à un niveau qui demeurera, toutefois, nettement supérieur à celui de 2019-20", ce qui devrait être à l'origine d'un "recul marqué de son chiffre d'affaires au premier semestre".
L'activité aux Etats-Unis devrait toutefois rebondir "à partir du troisième trimestre", tandis qu'en parallèle, le groupe prévoit "une forte croissance dans le reste du monde, soutenue par une progression importante en Chine" de ses spiritueux haut de gamme.
Ces perspectives, déjà annoncées lors de la publication du chiffre d'affaires de Rémy Cointreau fin avril, avaient déçu les investisseurs, certains analystes tablant plutôt sur une croissance de son chiffre d'affaires 2023-24.