Soixante-cinq produits sont concernés par cette modification des normes de qualité, la première depuis 2014, indique jeudi l'Union maraîchère suisse (UMS) et l'Association suisse du commerce de fruits, de légumes et de pommes de terre (SWISSCOFEL). La tolérance envers les défauts optiques a notamment été augmentée. Les légumes suisses doivent ainsi devenir plus durables.

Selon la branche, cette adaptation vise à réagir à diverses évolutions de ces dernières années. Elle apporte une "contribution importante" à la mise en ½uvre du plan d’action du Conseil fédéral contre le gaspillage alimentaire, qui doit permettre de réduire de moitié les pertes alimentaires d’ici 2030 par rapport à 2017.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

Cette adaptation diminue également l’utilisation de produits phytosanitaires, en conséquence de la trajectoire de réduction des produits phytosanitaires et des nutriments. Et la branche réagit à la fréquence accrue d’évènements météorologiques extrêmes suite au changement climatique.

Un milliard de tonnes de nourriture gaspillée

Selon un rapport de l'ONU datant de 2021, près d'un milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année dans le monde, soit près de 20% des aliments disponibles pour les habitants du globe. Si le gaspillage et les pertes alimentaires étaient un pays, il serait le troisième émetteur au monde de gaz à effet de serre.

Un des Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU prévoit une réduction de moitié du gaspillage alimentaire au niveau des consommateurs et du commerce de détail d'ici 2030.