Les changements retenus par le régulateur montrent un marché qui s'est développé de manière "très dynamique", avec de nouveaux acteurs et une augmentation de la consommation par habitant.

"La croissance et le renforcement de Garoto ont toujours été cruciaux pour l'évolution de la société au Brésil", a déclaré le directeur général (CEO) de la filiale locale de Nestlé, Marcelo Melchior, cité dans un communiqué, soulignant les "investissements conséquents" consentis par la multinationale veveysane dans le plus grand pays d'Amérique latine.

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Dans le cadre de l'accord validé par le CADE, le groupe s'est engagé notamment à maintenir opérationnelle l'usine Garoto de Vilha Vela, dans l'État d'Espírito Santo (sud-est), pendant une période d'au moins sept ans, et de ne pas acquérir d'actifs représentant une part de plus de 5% du marché du chocolat brésilien.

Un point concerne également les échanges internationaux: au cours des sept prochaines années, Nestlé n'interviendra pas sur les demandes de tiers liées à une différenciation tarifaire lors de l'importation de produits chocolatés au Brésil.

Présent dans le pays depuis plus d'un siècle, le colosse de Vevey y emploie quelque 20'000 personnes. Il y dispose d'une quinzaine de sites industriels, ainsi que de trois centres logistiques et plus de 50 facilitateurs de distribution.

L'usine de Vilha Vela, où travaillent plus de 2000 collaborateurs, figure parmi les dix plus importantes du globe, pouvait-on lire jeudi sur le site de Nestlé Brésil.