La Suisse est régulièrement saluée par d'autres Etats pour son approche de formation duale. Certains gouvernements ont même envoyé des ministres pour en savoir davantage.

Mais "il est illusoire de penser exporter son propre système d'apprentissage", a estimé devant les milliers de délégués le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR). "Les conditions-cadres établies dans chaque pays diffèrent", ajoute-t-il. De même que le rapport entre les partenaires sociaux.

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La recommandation devrait donner des pistes à chaque gouvernement qui pourra l'adapter en fonction de la situation dans son pays. Parmi ses nombreux dispositifs, elle appelle à mettre l'apprentissage de qualité au centre des politiques du travail et à établir un cadre réglementaire qui doit être appliqué par les partenaires sociaux. Les apprentis doivent être rémunérés de manière suffisante et s'appuyer sur une protection sociale.

Plus largement, M. Parmelin a estimé que les changements dans le monde du travail doivent honorer les normes économiques, sociales et environnementales. La Suisse oeuvre pour des emplois décents dans ses collaborations économiques auprès d'autres pays, a-t-il aussi dit.

Et le conseiller fédéral de saluer la nouvelle Coalition mondiale pour la justice sociale qui sera lancée mercredi par l'Organisation internationale du travail (OIT). Tout comme la collaboration de l'institution avec d'autres organisations internationales.

Les représentants des gouvernements, des employeurs et des syndicats des 187 membres de l'OIT sont réunis jusqu'à vendredi à Genève. Mercredi, le président de la Confédération Alain Berset doit ouvrir un sommet de deux jours avec la participation de près de 20 chefs d'Etat et de gouvernement dans le cadre de la rencontre.