Malgré le rebond observé entre janvier et mars (+0,6%), la croissance italienne reste cependant modérée, "freinée par les effets d'une dégradation du contexte financier", relève la Banque d'Italie dans un communiqué.

L'institut table sur une croissance de 1,0% en 2024 et 1,1% en 2025.

Moteur de la croissance, la consommation des ménages, qui avait baissé à la fin 2022, devrait de nouveau "augmenter modérément" cette année, à peu près au rythme du PIB, sous l'effet du ralentissement de l'inflation.

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La hausse des prix à la consommation devrait ressortir à 6,1% avant de retrouver des niveaux proches des objectifs de la Banque centrale européenne, à 2,3% en 2024 et 2,0% l'année suivante au gré du reflux des prix de l'énergie.

Entre autres facteurs, ces projections restent tributaires de la guerre en Ukraine qui pourrait "entraîner de nouvelles hausses des prix de l'énergie et une détérioration de la confiance des ménages et des entreprises", prévient la Banque d'Italie.

Il existe aussi un risque "non négligeable" lié à l'évolution de la conjoncture économique mondiale, laquelle pourrait subir les effets "du resserrement monétaire en cours dans les économies les plus avancées" et peser sur les exportations italiennes de biens et services, précise-t-elle.