Il s'agit d'une valeur médiane, représentant un supplément de quasi 3 centimes par kilowattheure (kWh). La faîtière a réalisé cette première estimation en menant l'enquête auprès de ses 135 membres, dont font partie les principales entreprises d'approvisionnement. Les chiffres définitifs seront connus fin août, précise l'AES.
Un ménage-type composé de quatre personnes devrait payer 30 centimes par kilowattheure pour son électricité, en valeur médiane, contre 27,2 centimes par kilowattheure cette année.
Cette hausse est due principalement à la crise énergétique persistante, qui tire les prix de l'électricité sur le marché de gros vers le haut. Ce en raison des prix plus élevés des combustibles et du CO2, de niveau de remplissage historiquement bas dans les réservoirs de gaz, ainsi que de défaillances et de délestages de centrales, a ajouté l'AES.
Evolution incertaine
Ces tensions sur le marché de l'énergie sont aggravées d'une part par la guerre en Ukraine et d'autre part par la sécheresse que connaît l'Europe. Les prix ont ainsi atteint des niveaux records en août de l'an dernier.
Même si la situation s'est quelque peu détendue, l'AES constate que les prix du marché restent à un niveau exceptionnellement haut par rapport à la situation antérieure à 2021. L'évolution à court et moyen terme reste incertaine, d'autant que la crise énergétique européenne n'est pas terminée.