L'entreprise anticipe désormais un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté compris entre 400 et 420 millions d'euros (390-410 millions de francs) pour la période sous revue, à comparer à 521 millions au trimestre précédent et 582 millions au deuxième trimestre 2022 sur une base pro forma.

Sur l'ensemble du premier semestre, cet indicateur est attendu en recul de près d'un cinquième, à 920-940 millions d'euros. L'impact négatif du marché des vitamines est estimé à 200 millions, auxquels s'ajoutent 50 millions d'effets de change, précise DSM-Firmenich dans un communiqué. Pour tout l'exercice, l'entreprise table sur un Ebitda ajusté de 1,8 à 1,9 milliard d'euros, contre 2,28 milliards en 2022.

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Au vu de cette contre-performance, le groupe a décidé d'accélérer le recentrage de son portefeuille, notamment en dissociant les activités vitamines dans une nouvelle unité d'affaires, de manière à la rendre plus réactive aux dynamiques de marché.

Les mesures envisagées devraient permettre des économies avoisinant les 200 millions d'euros par an d'ici fin 2024, auxquels devraient venir s'ajouter les 350 millions visés grâce aux synergies dégagées par la fusion.

La direction de DSM-Firmenich réaffirme cependant les objectifs stratégiques formulés à l'annonce de la transaction, à savoir une marge Ebitda de 22-23% sur une base ajustée, ainsi qu'une croissance organique des ventes de 5-7% par an.