La réduction, qui a pris effet en juillet, se poursuivra en août et "peut être prolongée" au-delà de cette période, a indiqué l'agence de presse officielle du royaume, en citant une source du ministère de l'Energie.
"La source a confirmé que cette réduction volontaire additionnelle vient renforcer les mesures de précaution prises par les pays de l'Opep+ dans le but de soutenir la stabilité et l'équilibre des marchés pétroliers", a ajouté l'agence de presse.
Cette décision maintient à environ 9 millions de barils par jour la production du riche royaume pétrolier.
En annonçant cette réduction le mois dernier à la suite de la réunion des producteurs de pétrole, le ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a précisé qu'elle était potentiellement "extensible".
En avril, plusieurs membres de l'Opep+ avaient décidé de réduire volontairement leur production de plus d'un million de barils par jour, une décision surprise qui a brièvement soutenu les prix, mais qui n'a pas entraîné une hausse durable.
Les producteurs de pétrole sont confrontés à la chute des prix et à la forte volatilité des marchés, aux retombées persistantes de l'invasion russe en Ukraine et à la reprise économique chancelante de la Chine.
L'Arabie saoudite, le plus grand exportateur de pétrole au monde, compte sur des prix plus élevés du pétrole pour financer un programme de réforme ambitieux qui pourrait permettre à son économie de se passer des énergies fossiles.
Les analystes estiment que le royaume a besoin d'un prix du pétrole à 80 dollars le baril pour équilibrer son budget, bien au-dessus des moyennes enregistrées ces dernières années.