Dans les lieux bondés, c'est comme dans un restaurant plein: la qualité du service diminue, explique l'ombudsman Franco V. Muff dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick.
Les Suisses sont particulièrement contrariés par le manque de propreté, note-t-il: "C'est un thème récurrent. Pas seulement à l'étranger, mais aussi en Suisse". En cas de problème, ajoute-t-il, il est utile de chercher gentiment le dialogue avec les prestataires de services.
Gens des villes, gens des campagnes
Si cela ne suffit pas, le médiateur entre en jeu: "Nous arrivons à arbitrer les litiges la plupart du temps. Dans environ 10% des cas, nous obtenons une compensation financière pour les consommateurs sous la forme d'un paiement ou d'un bon d'achat du prestataire de voyages. Ce n'est que dans une toute petite minorité des cas que nous ne trouvons pas de solution".
Selon M. Muff, les Suisses gèrent différemment les problèmes survenus pendant les vacances en fonction de leur lieu de résidence: "Les gens des campagnes sont parfois un peu plus compliqués. Les voyageurs des villes, où tout va vite comme à Zurich ou Bâle, sont, en général, intéressés par une solution rapide. Ils ne discutent pas indéfiniment".