Les ventes du groupe progressent de 13% sur un an, mais la base de comparaison est faible: le premier semestre 2022 avait été fortement perturbé par les pénuries de puces électroniques.

Renault revient ainsi à son niveau du premier semestre 2021 (hors Russie, dont le groupe s'est retiré avec la guerre en Ukraine). Et le portefeuille de commandes reste bien rempli, à 3,4 mois environ de ventes à fin juin.

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En Europe, les ventes du constructeur français augmentent de 24% dans un marché en hausse de 17,9%.

Les ventes de sa marque Dacia sont notamment en hausse de 24%, à plus de 345'000 unités grâce au succès de sa compacte Sandero (la voiture la plus vendue aux particuliers sur le continent) et de son SUV Duster.

La marque économique progresse notamment en Italie, en Allemagne et en Espagne.

La marque Renault est en croissance de 12% avec 772'000 véhicules vendus au premier semestre 2023.

Elle progresse notamment sur le segment des compactes avec ses SUV Arkana et Austral et sa Megane électrique.

La marque sportive Alpine enregistre de son côté un record de ventes en juin avec 593 "berlinettes" A110 écoulées.

La marque dieppoise enregistre un premier semestre 2023 en hausse de 9%, avec 1.863 immatriculations, avant de viser bien davantage dans les prochaines années, avec une offensive de sept nouveaux modèles électriques.

Le groupe Renault a revu à la hausse sa prévision de rentabilité pour 2023.

Il a annoncé fin juin viser désormais un taux de marge opérationnelle (soit le ratio entre le résultat d'exploitation et le chiffre d'affaires) compris entre 7 et 8%, contre une marge supérieure ou égale à 6% précédemment.

Le groupe prévoyait de dépasser les 7% dès le premier semestre, dont les résultats financiers doivent être publiés le 27 juillet.

Renault avait repris pied en 2022, en compensant des ventes en forte baisse et le coûteux retrait de Russie par des hausses de prix, et grâce aux rentables modèles Dacia.