De janvier à fin juin, le chiffre d'affaires a faibli sur un an de 3,2% à 3,5 milliards de francs, rapporte un communiqué paru jeudi. La croissance organique s'est établie à 2,4%.
Par divisions, celle des Parfums a généré un chiffre d'affaires de 1,6 milliard en augmentant de 1,6%. De son côté, l'unité Arômes a atteint 1,8 milliard de francs en baissant de 7,1%.
Par régions, EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) prend la tête du classement des ventes avec une hausse de 8,5% à 1,4 milliard, loin devant l'Amérique latine (LATAM) à 423 millions de francs en hausse de 11,1%.
Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a été revu à la baisse de 6,5% à 763 millions. La marge afférente est passée de 22,4% à 21,6%. Le bénéfice net est affiché à 449 millions de francs, soit 9% de plus.
Le flux de trésorerie opérationnelle a atteint 104 millions de francs au premier semestre, à comparer aux 131 millions de la même période en 2022.
Ces résultats sont en deçà des estimations du consensus AWP, dont les analystes tablaient sur une baisse du chiffre d'affaires de 1,1% à 3,6 milliards de francs et à une croissance organique de 2,9%.
Givaudan a dû répercuter la hausse de prix des intrants en augmentant continuellement les prix sur ses clients, explique le rapport financier à mi-parcours.
Pour 2023, la direction ne donne pas de prévisions détaillées. D'ici à la fin du cycle quinquennal prenant fin en 2025, le groupe verniolan confirme de nouveau viser une croissance organique de 4 à 5%, pour un flux de trésorerie équivalent à au moins 12% du chiffre d'affaires.