Le transporteur a notamment bénéficié de bonnes performances pour les vacances de Pâques, d'un jour férié supplémentaire accordé en mai au Royaume-Uni pour le couronnement du roi Charles III, et d'une comparaison avec un trimestre davantage "affecté par la guerre en Ukraine" l'an dernier.

"L'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 (avait) endommagé le trafic et les tarifs du premier trimestre de l'année dernière", a précisé la compagnie dans un communiqué.

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Ryanair a vu le nombre de passager grimper de 11% sur un an à 50,4 millions sur le trimestre achevé fin juin et a en parallèle augmenté ses tarifs (le prix moyen facturé par personne est en hausse de 27% sur un an), ce qui a fait s'envoler ses recettes d'exploitation de 40% à 3,65 milliards d'euros.

En parallèle, l'entreprise a vu ses coûts d'exploitation augmenter de 23%, en raison notamment d'une hausse de près d'un tiers de ses coûts de carburant et de personnel.

Pour autant, si la compagnie opère actuellement "le plus grand programme d'été jamais réalisé - plus de 3.200 vols et jusqu'à 600 000 passagers par jour", Ryanair prévient aussi que la dynamique de demande robuste et de tarifs en hausse "semble plus faible au deuxième trimestre".

Et "nous nous attendons à ce que le trafic pour l'année complète augmente à environ 183,5 millions de passagers (+9%)", soit un peu moins que prévu initialement, "en raison de retards de livraison de Boeing au printemps et à l'automne 2023", précise la compagnie.