D'une superficie de 13'200 km2 et relié par un détroit à la mer des Caraïbes, le lac Maracaibo, regorgeant de pétrole, est affecté depuis des années par des déversements de brut, selon les plaintes d'écologistes et d'habitants voisins du vaste plan d'eau, qui considèrent sa dépollution comme une "urgence".

Selon les chercheurs, il est courant de voir des oiseaux, des poissons ou toute autre espèce aquatique imprégnés de pétrole. Mais s'ajoute désormais à cette pollution, la prolifération de la bactérie "Microcystis" qui produit une algue toxique pouvant causer des maladies.

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Crise économique et corruption

Le président Maduro a déclaré avoir "ordonné une étude technico-scientifique" et "élaboré un plan" pour la "décontamination et la réhabilitation du lac Maracaibo". Lors d'une cérémonie dans la région, il a précisé avoir "reçu des plaintes sur la question des débordements de pétrole dans le lac".

La compagnie pétrolière publique Petróleos de Venezuela (PDVSA) a cessé d'entretenir ses milliers de kilomètres de câbles et d'oléoducs, une détérioration de ses infrastructures due à la crise économique, à la corruption, au manque d'investissements et aux sanctions américaines à l'encontre du pays.

"Nous allons nous occuper du lac", a promis M. Maduro, "malgré les sanctions, le blocus", car "le lac Maracaibo, un lac magnifique, doit être sauvé", a-t-il martelé.