Le chiffre d'affaires réalisé entre janvier et juin s'est enrobé de 1,6% en rythme annuel à 46,29 milliards de francs, malgré une contraction de 0,8% des volumes écoulés (RIG). En termes organiques, c'est-à-dire épurée des effets de change et d'acquisition, la croissance s'est inscrite à 8,7%, précise la multinationale veveysane jeudi dans un communiqué.

"La consommation à domicile post-Covid s'est à présent normalisée, levant un frein à la croissance de certaines de nos catégories", a déclaré le patron de Nestlé Mark Schneider, cité dans le document. La croissance organique a été particulièrement marquée dans les ventes en ligne, qui représentent désormais 16,7% des recettes du groupe.

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Le résultat opérationnel (Ebit) ajusté s'est inscrit à 7,90 milliards, en progression de 2,9%, pour une marge afférente de 17,1%, en hausse de 20 points de base. L'effet prix, les mesures d'économies et l'optimisation du portefeuille de produits ont en partie compensé le renchérissement des matières premières et des emballages, ainsi que des salaires.

Le bénéfice net s'est quant à lui enrobé de 7,7% à 5,65 milliards, essentiellement en raison d'éléments exceptionnels comptabilisés en 2022. Exprimée en termes récurrents et par action, la progression a été de 4,1% à 2,43 francs (+11,1% à taux de change constants), dopée également par le rachat de titres pour 2,4 milliards de francs dans le cadre du programme sur trois ans lancé en janvier.

Si les ventes et le bénéfice net sont ressortis dans le cadre des projections du consensus AWP, la rentabilité opérationnelle a dépassé les prévisions les plus optimistes.

Dans la foulée, la direction de Nestlé a ajusté à la hausse sa feuille de route pour l'ensemble de l'exercice et vise désormais une croissance des ventes comprise entre 7 et 8%, contre 6 à 8% jusqu'ici. Les objectifs en matière de rentabilité, à savoir une marge Ebit entre 17,0 et 17,5%, ainsi qu'une croissance de 6 à 10% du bénéfice récurrent par action, restent d'actualité.