Le deuxième trimestre "illustre la solidité de toutes nos activités, avec une croissance rentable dans toutes les régions et dans toutes les catégories", s'est félicité Dirk Van de Put, patron du groupe propriétaire notamment des chocolats Toblerone et Milka, cité dans un communiqué. Il a insisté sur les "progrès importants" accomplis dans la refonte de la gamme de produits "tandis que nous restons concentrés sur l'accélération d'une croissance forte et durable".
Le chiffre d'affaires s'est établi à 8,50 milliards de dollars entre avril et juin (+17%), avec une hausse de près de 23% en Amérique du Nord et de 40,2% en Amérique latine. Par branche de produits, les chewing-gum et bonbons ont progressé de près de 26% sur un an, les chocolats de près de 14% tout comme les biscuits.
Le bénéfice net du groupe a grimpé à 944 millions de dollars, contre 747 millions un an plus tôt. Dilué par action et hors éléments exceptionnels --référence pour les analystes--, il est de 69 cents. Cela dépasse très légèrement les prévisions du consensus des analystes.
Le groupe, qui a profité d'effets de change favorables au deuxième trimestre, a annoncé des prévisions un peu plus ambitieuses pour l'année malgré les "incertitudes géopolitiques": une croissance organique du chiffre d'affaires supérieure à 12% (au moins 10% auparavant) et la même chose pour son bénéfice par action à taux de change constants.
L'action Mondelez bondissait de 2,94% à 74,49 dollars dans les échanges après la fermeture de la Bourse de New York.