Les volumes de bière vendus ont reculé notamment en raison de la hausse des prix de vente et du contexte économique difficile, a indiqué dans un communiqué le deuxième brasseur mondial.
L'augmentation des prix de vente était "nécessaire pour compenser l'inflation sans précédent des coûts des intrants et de l'énergie", a souligné le PDG Dolf van den Brink, cité dans un communiqué.
Heineken s'attend à une modération des prix au second semestre.
"En Europe, la région ayant l'impact inflationniste le plus élevé, le volume a diminué conformément à nos attentes" au premier semestre, a indiqué M. van den Brink.
Mais la demande en Asie-Pacifique a été "considérablement plus faible que prévu, en raison d'un ralentissement économique et de notre propre sous-performance au Vietnam", a-t-il déploré.
Soutenu par la hausse des prix de vente, le chiffre d'affaires du groupe a grimpé de 6,3% au premier semestre, atteignant 17,436 milliards d'euros, contre 16,401 milliards sur la même période l'an dernier.
Le volume de bière premium vendu a diminué de 6,5%, tiré à la baisse par le Vietnam et la Russie, a précisé le groupe.
Le brasseur néerlandais, qui avait annoncé en mars 2022 son intention de quitter la Russie, a indiqué avoir comptabilisé une perte de valeur de 113 millions d'euros supplémentaires, qui s'ajoutent à une dépréciation de 88 millions en décembre 2022.
Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, Heineken produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, dont Heineken, Strongbow et Amstel. Le groupe emploie plus de 85.000 personnes à l'échelle mondiale.