Dopés par le renchérissement du prix moyen des billets, les produits d'exploitation ont décollé de 37,8% à 2,5 milliards de francs sur les six premiers mois de l'année. "Comme l'ensemble du secteur, nous avons profité d'une demande de voyages aériens encore nettement supérieure à l'offre", a indiqué le directeur financier Markus Binkert, cité jeudi dans un communiqué.

Le résultat d'exploitation est ressorti à 338,3 millions de francs, contre 67 millions au premier semestre 2022, une performance que le transporteur à croix blanche explique notamment par la restructuration entamée en 2021, qui lui a permis d'atténuer sensiblement la hausse des coûts à laquelle l'ensemble du secteur aérien est confronté.

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Rétablissement des capacités

"Nous sommes désormais définitivement sortis de la pandémie de coronavirus et disposons d'une assise financière solide pour faire face aux incertitudes à venir", a poursuivi le directeur financier, signalant un contexte économique toujours instable et des risques multiples.

En termes de trafic, le nombre de passagers transportés entre janvier et juin a rebondi de 41% sur un an à 7,5 millions et celui de mouvements d'aéronefs de près d'un tiers à plus de 61'000. Le coefficient moyen d'occupation s'est établi à 83,3%, en hausse de 9,6 points de pourcentage (pp) par rapport aux six premiers mois de 2022.

La filiale du géant allemand Lufthansa s'attend à voir se poursuivre la tendance positive observée au deuxième trimestre. Pour l'ensemble de 2023, elle espère toujours rétablir ses capacités à 85% de celles de 2019 et les étoffer encore en 2024. Par rapport à la dernière année avant l'éclatement de la crise sanitaire, ces dernières se sont établies à environ 87% au deuxième partiel.