Pendant le mois sous revue, 18'599 véhicules neufs ont été immatriculés, soit 18,87% de plus en glissement annuel. La faîtière auto-suisse rappelle vendredi dans son relevé mensuel que l'exercice précédent avait été lourdement pénalisé par des difficultés de livraison en raison de l'indisponibilité de certains composants.
Par rapport à juillet 2019 en revanche, 6919 unités manquent toujours à l'appel, ce qui montre que "le recul du marché provoqué par la pandémie de Covid n'est pas encore surmonté". Le déficit depuis le début de l'année avoisine ainsi les 40'000 voitures neuves, signale l'association des importateurs.
La croissance sur un an a été au rendez-vous chaque mois depuis septembre dernier, mais la branche n'a pas vraiment de quoi pavoiser. "La situation s'est certes améliorée, mais elle reste tendue si l'on regarde les données du marché avant 2020", résume un porte-parole d'auto-suisse, laissant entendre que la marque des 300'000 véhicules, qui était quasiment la norme au cours de la décennie précédente, restera sans doute un voeu pieux cette année encore.
La part de marché des voitures électriques rechargeables sur le réseau (y compris hybrides plug-in) a poursuivi son essor, atteignant en juillet 29,2%. Depuis le début de l'année, les propulsions alternatives (motorisations électriques, hybrides, au gaz et à l'hydrogène) représentent plus de la moitié (54,9%) du marché, contre 49,5% sur les sept premiers mois de 2022.