A fin juillet, 87'601 personnes étaient inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement (ORP), soit 2502 de plus que le mois précédent, selon les relevés du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) publiés lundi. Il faut remonter à plus de 20 ans, en 2001, pour trouver un taux de chômage mensuel plus bas.

En termes désaisonnalisés, le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage sur un mois à 2,1%.

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Les économistes interrogés par l'agence AWP prévoyaient un taux de chômage entre 1,8% et 1,9% en juillet. En termes corrigés des variations saisonnières (CVS), les prévisions se situaient à 2,0%.

Le chômage des 15-24 ans a augmenté de 7,6%, touchant 8029 personnes. Sur un an, il a par contre diminué de 0,7%. Le nombre des chômeurs de 50-64 ans a lui augmenté de 0,8%, concernant 25'225 personnes. Par rapport à juillet 2022, il a en revanche baissé de 10,9%.

L'ensemble des demandeurs d'emploi inscrits se chiffre à 150'673 personnes, soit 55 de plus que le mois précédent mais 12'642 (-7,7%) de moins qu'au même mois de l'année précédente.

Les réductions de l'horaire de travail (chômage partiel), dont les dernières données remontent à mai, ont touché 1272 personnes, soit 15,1% de moins que le mois précédent. Seules 70 entreprises y ont eu recours (-5,4%). Le nombre des heures de travail perdues a augmenté de 15'114 unités (+29,6%), pour s'établir à 66'097 heures. En mai 2022, le chômage partiel avait sévi dans 960 entreprises, touchant 5552 personnes et entraînant la perte de 305'003 heures de travail.

Selon les données provisoires fournies par les caisses de chômage, 4063 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage dans le courant du mois de mai.